Voilà comme chaque année à pareille époque, nous nous apprêtons à repartir. Cette fois ci, c'est encore vers le Maroc que nos roues se tournent. Pourquoi retourner là-bas encore une fois me demanderez vous, la promesse de rayons de soleil car le climat à cette période est comme l'été chez nous et la gentillesse des habitants.
Alors vous venez avec nous ?
9 janvier C’est vraiment le début de notre nouvelle aventure 2019.
Départ sous un beau ciel bleu et une petite bise rafraîchissante, et nous voilà en route pour l’Espagne.
10-11-12 janvier Nous avalons les kilomètres rapidement tout en respectant les limitations de vitesse, les orangers et les vignes font leurs apparitions. Il fait si beau que nous pouvons manger fenêtres ou lanterneau ouvert.
13 janvier Ce matin toujours grand soleil, O° mais on est à 1000 m d’altitude, la température monte rapidement. Les cimes environnantes sont légèrement enneigées. Il est 15h quand nous allons acheter nos billets Algéciras-Tanger, embarquement pour Tanger Med à 17h pour une traversée de 1H40 et nous voilà en terre marocaine. Nous passons la nuit sur un PK pour CC sur le port. (35°52’15’’ 5°31’11’’)
notre circuit
14 janvier Petite étape pour Asilah ou nous nous installons au camping pour du repos après cette longue route. (2373 km) Pour récompense un petit dessert marocain. (camping Saada 35°28’19’’ 6°1’43’’)
15 janvier Asilah est une ancienne petite ville espagnole blanche et bleue. Il fait un temps merveilleux, nous nous promenons dans la médina toute petite et très propre, on ne risque pas de s’y perdre, pas de véhicules à moteur, le silence n’est troublé que par le bruit des vagues. Après cette visite nous reprenons la route ver le sud en empruntant une partie de l’autoroute car la route côtière qui est très belle nous l’avons déjà faite les années antérieures. Nous apercevons des champs de pomme de terre déjà bien avancé. Nous arrêtons pour la nuit dans une station service. (33°26’29’’ 7°31’8’’)
16 janvier Nous continuons notre route en direction de Marrakech, en traversant les grandes villes les voitures débouchent de partout, se faufilent dans un concert de klaxons, le long de la route le paysage est particulièrement varié, quelques troupeaux qui paissent çà et là, des mosquées qui pointent leur minaret vers ciel bleu, nous voilà déjà dépaysés. Un petit arrêt dans un ‘’troquet’’ du coin, notre premier kefta grillée à la marocaine avec un thé à la menthe.
De loin on aperçoit le minaret de la Koutoubia (69m de haut) et nous voilà à Marrakech. Première visite de la place Jemaa, nous sommes tout de suite dans l’ambiance, les calèches attendent les touristes et les porteurs d’eau nous abordent pour la photos. Des dizaines de roulottes alignées les unes à côté des autres proposent des oranges pressées ou des fruits secs, des restaurants et leurs terrasses avec vue panoramique entourent la place.
Nous pénétrons dans les souks de la médina qui sont de véritables labyrinthes aves des échoppes et des ateliers artisanaux. Nous flânons encore un moment sur cette place où il est difficile de prendre une photos sans se faire interpeller pour le monnayage de la photo puis, nous retournons au parking ou nous passerons la nuit. (31°37’22’’ 7°59’52’’)
17 janvier Un taxi nous conduit dans un petit paradis au coeur de Marrakech, le jardin exotique Majorelle, l’un des endroits les plus visités du Maroc. A peine l’entrée franchie un bassin bleu donne le ton, on pénètre ensuite dans une forêt de bambou… Dans des allées ombragées on déambule au milieu d’arbres et de plantes exotiques, l’ensemble est mis en valeur avec bassins, poteries et pergolas.
Le mémorial à Yves St Laurent, qui avec son compagnon Pierre Bergé racheta en 1980 le jardin plus ou moins à l’abandon après la mort de Majorelle en 1962. Au milieu du jardin, cachée dans la végétation la villa Art Déco d’un bleu si particulier: le bleu Majorelle !!
Il est temps de rentrer… car nous avons prévu de quitter les grandes villes touristiques et de rentrer dans les terres.
La route la plus spectaculaire et la plus pittoresque est celle qui passe par le col de Tizi n Test que nous empruntons, une route goudronnée mais étroite, après avoir pris plein les yeux et virer des centaines de virages en épingle nous passons le col à 2092m d’altitude, puis cela descend puis remonte et ça tourne toujours et encore et nous permet de découvrir des panoramas variés du Haut-Atlas avec ses villages de terre et ses cultures en terrasses. Arrivée tardive à Taroudant sur un parking au pied des remparts (30°28’13’’ 8°52’16’’)
18 janvier Le lendemain matin, nous nous promenons dans les ruelles, à part le soleil et les murailles, il n’y a pas de points de repères (pour nous) au passage, épiceries, légumes, viandes, bien sur on traverse le souk, on longe un jardin avec palmiers et bougainvilliers, après quelques renseignements on se retrouve sur la bonne route, il suffit de longer les fortifications, dans le bon sens car il y a 7 km pour faire le tour.
Nous nous installons au camping « Hyatt-tata » pour quelques temps. (29°44’24’’ 7°58’37’’) avec une vue sur la rivière. 35° au soleil et 26° à l’ombre et pour le déjeuner les premiers petit pois frais acheter au marché ce matin. Dans les prochains jours nous irons à la découverte de la région.
Une fois bien installé, nous retrouvons par hasard Roger et Odette avec beaucoup de plaisir, camping cariste que nous avons connue en 2015 à Tafraout.
Balade dans la palmeraie, nous descendons vers l’oued Tata que nous traversons à gué, peu d’eau, les lauriers roses commencent à fleurir c’est magnifique, c’est jour de lessive…. le linge sèche. De petites rues étroite souvent couvertes nous procurent une agréable fraicheur, nous arrivons à Agadir Léna dominé par un marabout sur la colline et nous observons un instrument ancestral, une horloge à eau encore utilisée à ce jour pour la gestion de l’eau dans l’oasis. Pour seul bruit, le bruissements des palmes, le chant des oiseaux et le clapotis de l’eau qui coule dans les petits canaux.
C’est encore une belle journée qui se prépare, quand nous prenons notre petit déjeuner il fait déjà 18°, nous prenons la route de Tagmoute en vélo, il y a très peu de circulation après 7 km on visite les grottes de Mescaline, au pied d'un village inhabité il faut descendre dans le lit de l'oued asséché. Les grottes sont largement ouvertes sur l'oued avec des effets de lumière en fonction de l'heure de la journée, certaines ont des stalactites et des formations de stalagmites dues à l’érosion de la rivière et du vent qui pourraient passer pour des sculptures.
Dans les montagnes, un petit village avec son souk hebdomadaire, ici le textile, les chaussures, là les poulets, plus loin les grains et souvent un peu à l’écart les producteurs de fruits et légumes qui n’ont même pas de toile pour s’abriter du soleil et étalent leur maigre production devant eux.
Après déjeuner, nous nous préparons pour aller en scooter voir les falaises d'Agouliz à vingt cinq kilomètres à l'Ouest de Tata. La route est belle, il n'y a presque personne, le temps est superbe. Les imposantes montagnes plissées nous encadrent, les terrains jonchés de pierres sont désertiques.
Nous quittons la route pour prendre une piste qui permet d'accéder au village d'Agouliz, dans une gorge aux immenses falaises, nous ne voyons que quelques chèvres, puis l'oasis d'Agouliz, encaissé au pied de ces immenses falaises ou les rues du village sont très étroites.
Nous croisons quelques femmes souriantes, nous descendons un chemin, deux enfants nous réclament des bonbons ou des stylos. nous faisons une jolie marche à pied longeant l’oued jusqu’au gorge et immenses falaises.
Tata ou la ville rose est une oasis verdoyante au Grand Sud Maroc, entourée de rochers de formes diverses, se dressant au-dessus d’une palmeraie qui abrite des plantations d’amandiers et d’oliviers.
TATA est toute belle, toute propre avec ses murs roses. Il parait que si les murs étaient blancs, leur éclat serait trop violent… C’est la ville la plus chaude du MAROC. En tout cas, on a pu lire 45° au soleil sur le thermomètre de la ville. (Après, on ne regarde plus le thermomètre, on mesure les langues qui pendent…)
Nous laissons passer cette chaleur et nous allons faire quelques courses en ville, sans oublier les beignets…. et oui nous sommes toujours aussi gourmands.
Nouvelle belle journée où les températures frôlent les 28°, en direction de Zagora le sud Maroc est un désert de cailloux, paysages grandioses, nous croisons des dromadaires, des troupeaux de chèvres, moutons pour nous approcher d’Akka Iguiren à une trentaine de km de Tata, village très pittoresque avec son Agadir (grenier)
Perché sur un promontoire rocheux qui s’étire sur plusieurs centaines de mètres de dressent des ruines, certains bâtiments sont encore en état et habités, ce village à un aspect particulier avec ses bâtiments en pierres, nous n’avons vu aucun touriste.
Après une promenade dans la palmeraie nous prenons le chemin de retour.
Comme il fait toujours aussi chaud, nous pensons que c'est mieux d'aller ce matin en vélo, visiter l'ancien Mellah de Tazart à 16 kilomètres au sud de Tata, c’est un quartier où habitaient les résidents juifs de la ville. Le Mellah est construit avec des enduits de terre ocre et de pierre, ce qui donne un aspect très particulier à ce quartier juif.
Puis nous demandons notre chemin pour le Ksar de Jebair car aucune indication ne mentionne le village. Un Ksar, est une forteresse construite en pisé accroché à une paroi rocheuse, dressé au dessus d'une oasis. Il était composé de greniers et d'habitations.