Maroc 2019

suite du récit

Tiznit possède deux spécialités, la première, ce sont les portes bleues et la deuxième ce sont les bijoux en argent. La ville est réputée pour ses cent-cinquante joailleries et ateliers spécialisés, dont une grande partie se retrouve dans le souk.

Un autre petit tour dans l’un des marchés de Tiznit toujours aussi coloré, des petits producteurs déballent le produit de leur jardin et les commerçants de fruits promènent leurs charrettes, c’est un lieu très animé surtout le matin, on y trouve fruits et légumes frais, des fruits secs, des petits gâteaux pour le dessert et de quoi grignoter pour l’apéro.

8 mars
Nous repartons en direction de Tafraout, nous empruntons la route qui devient sinueuse et montagneuse et qui passe par le col du Kerdous à plus de 12OO m avec des paysages magnifiques, c’est un vrai bonheur. Quand nous approchons Tafraout le décor change, les montagnes sont changées en énormes rochers de granit roses. Nous trouvons le « camping des 3 palmiers » près de la palmeraie et  proche de la ville. (29°43’18’’ 8°48’17’’)

9 mars
Aujourd’hui c’est une sortie entre amis (ies) dans le village d’Egard Oudad à 3 kms de Tafraout, ce village à été érigé au pied d’un piton rocheux appelé le « chapeau de napoléon ». Personnellement je n’ai pas vu de chapeau et pourtant j’en ai fait le tour …. j’avoue je dois manquer d’imagination.

10 mars
Nous décidons de rester plusieurs jours dans cette ville qui est la capitale de la babouche. Ce matin c'est le toilettage du camping car et l'après midi c'est aider le voisin à ne rien faire.

Au départ du camping, de nombreuses randonnées au milieu d’un chaos de rochers, ensemble de grès rouge rutilant sous le soleil qui semblent en équilibre précaire.

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, il fait toujours beau mais il y a du vent qui tempère l’atmosphère, le boulanger passe et le travail du matin des hommes,  papoter ...... à midi encore un apéro, et oui les amis nous invitent avant leur départ puis les pieds sous la table pour un bon repas.

Tafraout est une petite ville qui est la capitale de la babouche, c’est ici qu’on trouve les plus traditionnelles et les plus solides: jaune pour les hommes et rouge pour les femmes, fabriquées à la main par des artisans. En plus des babouches on trouve aussi du poissons frais.

Il y a une autre curiosité ‘’la tête du lion’’ sur le flanc de la montagne (Jebel El Kest). Il n’est visible qu’en début d’après midi et sous le soleil a un endroit précis. En fin de journée un petit passage au petit restaurant pour le traditionnel jus d’orange avec un beignet.

Nous prenons le scooter et allons faire les gorges d’Aït Mansour à 30 km de Tafraout. Pour les atteindre nous empruntons une route étroite en lacets qui monte jusqu’au plateau avant de redescendre jusqu’au fond des gorges. Le paysage est grandiose, la couleur des rochers, les palmiers, les amandiers et le ciel bleu, une superbe palmeraie au bord de l’oued.

De nombreuses belles maisons sont totalement closes, nous arrivons à notre lieu de restauration, le seul petit restaurant ouvert et nous apprécions l’omelette berbère (avec petits pois, olives, citron). Après une lente traversée des villages et nombreuses photos nous regagnons Tafraout en fin d’après midi. 

Une autre curiosité: les rochers peints à quelques kilomètres de Tafraout ou l’artiste belge Jean Cérame en 1984 a eu l’idée de peintre à la bombe un certain nombre de rochers isolés ou groupés afin de donner un relief inattendu au paysage, beaucoup de gens viennent faire de la randonnée dans ce coin afin de profiter du site une journée.

Nos voisins ont repris la route nous laissant seul avec ce magnifique paysage, nos relax nous ont assisté une grande partie de l’après midi, rien envie de faire, et oui, cela arrive. Pas facile la vie de retraités au Maroc ….

Nous grimpons à Anergui, un village perché environ 1400 m d’altitude, la piste s’élève en lacets avec des vues sensationnelles sur ‘’la vallée des Ammeln’’ Une spectaculaire montée, la route débouche finalement sur le village accroché au flan de la montagne. Nous croisons peu de monde, deux habitants nous aborde, ils insistent pour nous inviter à boire le thé accompagné de petits gâteaux marocains. Les touristes n’ont pas l’air de venir nombreux ici ! 

Ballade à Hay Adam, un magnifique village avec ses maisons adossées aux rochers et sa petite mosquée bordeaux. Les premiers pas ne sont pas difficiles mais ensuite les choses se compliquent un peu, ouf !… nous voilà enfin près du rocher percé d’un trou par lequel on voit la petite mosquée, un vrai plaisir pour nos yeux. Le chemin nous fait voir des rochers en forme de dauphin et autres animaux. La descente est plus facile, nous voilà en bas, un peu fatiguée par cette balade magique.

La-haut dans la montagne rejoindre le village de Tagdicht à partir de Tafraout est une expérience très agréable, c’est le plus haut perché de la région, plus de 1400m d’altitude, la piste est bien entretenue: de riches Marocains se sont fait bâtir de grosses villas qui s’incrustent dans le décor, le village compte aussi des maisons traditionnelles. Après renseignement une soixantaine d’habitants vivent à l’année dans le village et un chemin grimpe jusqu’au sommet du Djebel Lekst qui culmine à 2359 mètres. Avis aux amateurs !

22 mars
Nous avons repris la route par un beau soleil pour nous diriger vers Agadir, les paysages sont différents et surtout la route est étroite. Nous ne sommes pas pressés heureusement, y a pas urgence ! Jolie route de montagne qui monte vers l’Anti-Atlas pour atteindre le col à 1580m en passant par la Kasbah de Tizourgane. Nous passons Agadir pour nous rendre au camping d’Aourir (30°29’41’’ 9°37’24’’) à l’entrée de la vallée du Paradis que nous allons visiter dans les prochains jours. 

Ballade à Agadir, c’est vrai, ce n’est pas une belle ville …. c’est une ville qui a été reconstruite suite à un tremblement de terre en 1960 qui détruisit tout, c’est une ville balnéaire, on y croise de nombreux francais, à la retraite pour la plus part. 

A Agadir le marché « souk el Had » connait une forte affluence, très fréquenté par les locaux et les touristes. Fruits et légumes, artisanat, boucherie, habillement, produits de terroir, fruits secs, ameublement, électro ménager etc.… Bref  chacun peut y trouver ce qu’il cherche dans une grande variété.

La route s’enfonce dans la montagne, franchit un petit col qui débouche sur une vaste palmeraie ‘’la vallée du Paradis’’ une vallée au coeur de la montagne, des petits restaurants éclosent alors d’un peu partout pour vous proposer une cuisine traditionnelle à déguster à l’ombre des palmiers… Certains ont même installé les tables dans la rivière afin de pouvoir profiter de la fraîcheur de l’eau, nous roulons jusqu’au parking puis découverte à pied  du coeur des gorges de la vallée du Paradis

Après 45 minutes de marche la récompense, on découvre une vallée encaissée, les paysages sont splendides….. le PARADIS !!! nous arrivons à un espace naturel magnifique avec des piscines dans la roche et des cascades où les gens se baignent, rigolent, profitent, mangent, bronzent… Beaucoup de jeunes viennent ici passer la journée entre amis ou en couple, nous sommes émerveillé par la beauté du paysage, cette vallée porte bien son nom.  Un paradis terrestre.

25 mars
Nous reprenons la route car il faut penser malheureusement au retour, nous empruntons l’autoroute à travers un paysage désertique avec un arrêt au camping Ferdaous à Marrakech (31°43’11’’ 7°58’59’’) pour nous détendre et continuer notre cure d’oranges.

26 mars
Le ciel est gris et de la pluie par intermittence, c’est un avant-goût de ce qui nous attend. C’est notre première pluie depuis notre entrée au Maroc, les éclaircies font leur apparition dans l’après-midi, nous en profitons pour faire un peu le ménage dans notre petite maison sur roue.

27 mars
Nous rejoignons Kenitra par l’autoroute pour nous changer des routes à ‘’nids de poules’’ le paysage est aussi beau que par la nationale, nous roulons à une bonne vitesse sans circulation car les marocains évitent les frais de l’autoroute. Nous nous installons au camping ‘’la Chenaie  (34°15’25’’ 6°34’04’’)

28 mars
Kenitra est notre avant dernière étape au Maroc car la sortie approche, une bonne étape pour faire le plein de fraises et de nombreuses variétés de légumes.

29 mars
Le beau temps est toujours là, de nombreux nids de cigognes sont dans les rues de la ville, encore quelques courses en ville et nous voilà en plein souk coloré ou une foule dense se presse au milieu des camelots, difficile de se frayer un passage tant il y a du monde, achat de légumes et fruits,

Nous flânons dans les ruelles et tombons sur un drôle d’atelier ou l’on fabrique des galons fantaisies pour la décoration et la couture.

30 mars
Une petite étape pour rejoindre ‘’Moulay Bousselham’’ un très joli village de pêcheurs et une station balnéaire. Des hauteurs du village une vue panoramique sur la lagune, l’océan et le port de pêche avec ses barques toutes colorées. 

31 mars
Fin de matinée, les mouettes tournent pour accueillir les pêcheurs, il y a du choix: soles, bars, lottes, palourdes à des prix marocains, le tout ultra frais, nous  profitons de ces produits de la mer.

1 Avril
Ce n’est pas une blague du 1er avril. Il est 9h00 départ pour notre dernière étape sur le sol marocain  pour rejoindre le port de Tanger Med, un départ pour la traversée est prévu à 13h30.  Avant de rejoindre l’autoroute des cueilleuses de fraises en plein travail, un arrêt s’impose pour s’approvisionner et  photo, c’est la région des fraises. 

Arrivée au port à 11h15, enregistrement puis une longue attente afin de passer le camping car au scanner, enfin ouf !!!! nous avancons.

Arrivée au port à 11h15, enregistrement puis une longue attente afin de passer le camping car au scanner, enfin ouf !!!! nous avancons.

AU REVOIR le Maroc, on reviendra INCH ALLAH

Après 1h30 de traversée nous débarquons à Algeciras, il est 17h30 heure marocaine mais 18h30 en Europe. Les marocains on trouvé la solution du décalage horaire, il reste toujours a l'heure d'été..

Fin

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