Aujourd’hui jour du souk à Addiss, les gens, les mobylettes, les vélos, les voitures, les charrettes, tout ce petit monde se mélange, s’agite, se croise ou …..s’évite…!!!
Un petit tour à Taimzour (70 km de Tata) perché sur une falaise, le petit village domine la croisée de 2 oueds qui se rejoignent, l’un salé et l’autre d’eau douce qui on creusé un véritable canyon. Nous découvrons un magnifique oued au fond du canyon de toute beauté.
Un peu plus loin dans le village de Tissint, nous allons découvrir les cascades d’eau salée d’Atiq, un lieu très agréable avec ses belles vasques ou nous pique-niquons en admirant le paysage. Sous les cascades un plan d’eau plus vaste sert l’été de baignade.
Quelques images dans la palmeraie. Tout les jours un gardien surveille la clepsydre et comptabilise la quantité d’eau achetée par les cultivateurs, une personne ouvre et ferme les canaux d’irrigation à la demande du gardien.
Sortie en vélo pour la journée avec un groupe d’amis amoureux du Maroc en direction de l’ancien Mellah de Tazart, un quartier où résidaient autrefois les habitants de confession juive dans la région. Construit avec des enduits de terre ocre et de pierre, il domine du haut des rochers le village de Tazart. Avant de reprendre la route du retour un whisky berbère dans une famille marocaine.
Repas St Valentin chez nos amis alsacien au camping les palmiers.
18 février Nous partons comme prévu, après avoir salué tous nos amis, peu de chance que nos routes se croiserons à nouveau cette année au Maroc. Mais sait’ on jamais, Inch Allah !!! Nous prenons la direction de Taliouine, le paysage est aride et sans végétation, nous passons un col à 1850 m cette route de montagne est très agréable avec en prime des amandiers en fleurs et plongeons vers la plaine de Taliouine, région de l’Or rouge (le safran) .
Le safran, pistil d'une fleur qui ressemble à un crocus, se cueille de mi-octobre à mi-novembre dans des champs spécialement cultivés, Chaque jour, au petit matin, les producteurs de safran sortent à l'aube pour aller récolter la floraison de la nuit, puis préparent le safran avant de le mettre à sécher. Nous nous posons au camping Toukal (30°31’22’’ - 7°53’37’’)
Visite des vestiges de l’ancienne casbah du Glaoui, un monument historique datant de fin 18ème. Dans la grande rue de Taliouine de petits restaurants nous accueillent pour des grillades et plats marocains traditionnels (le tajine au safran)
19 février Au programme du jour, les gorges de Tisslit à une trentaine de km de Taliouine en direction de Tazenakht. On se gare à Souk Assais et ça tombe bien c’est le jour du souk! Il y a du monde sur le Pk, surtout des taxis berbères.
A droite une piste de 4km qu’il nous reste à faire en scooter, pas praticable en vélo, l’idéal serait en Quad, le sentier est assez fréquenté tout le monde va au souk ou en revient plus ou moins chargé. le petit village Tisslit domine l’entrée des gorges, on descend dans le lit de l’oued et on suit les canalisations, puis les pitons apparaissent et le décor se fait de plus en plus sauvage, c’est un décor grandiose
Au retour des femmes nous attendent, des dizaines de tapis étalés sur les rochers, dans une maison attenante on nous propose du safran et nous invite à boire un thé au safran. Dans la soirée nous rejoignons Tazenakht pour la nuitée sur un PK en face de la gendarmerie royale (30°34’41’’ - 7°12’13’’)
20 février Le principal attrait de Tazenakht est un centre artisanal de tapis berbères de la montagne fabriqués avec patience par les femmes de la région, la vue de tous ces tapis qui sèchent au soleil, étendus tout le long de la route principale, est superbe.
Chaque coopérative indique sur son enseigne la direction du vieux village, qui comme par hasard passe par le magasin... il y a beaucoup de bazars qui commercialisent les tapis. C’est aussi le jour du souk, un petit tour pour l’ambiance, la balance romaine est toujours utilisée .
Au courant de l’après midi direction Ouarzazate, trajet bien roulant, des endroits assez désertiques, nous longeons des canyons qui pourraient passer pour des décors naturels de westerns. Le camping municipale de Ourzazate nous accueil pour quelques jours. (30°55’23’’ - 6°53’12’’)
21 au 26 février Premier aperçu de la ville, la Casbah de Taourirt, un monument historique, on croirait voir un immense château de sable. Ancien palais des « Seigneurs de l’Atlas » cette casbah est faite de terre et de paille, elle est vraiment fascinante. Et comme dans tous les endroits touristiques, les marchands sont là avec des produits berbères.
C’est toujours un plaisir de se promener dans un souk, le souk c’est la vie d’un village au Maroc. Nous avons aussi découvert un nouveau carrefour market à Ourzazate ou l’on peu trouver de tout, même de la crème fraiche, du jambon, du gruyère….
Nous pédalons 17 km, moitié route moitié piste pour arrivé à l’oasis de Fint qui est encaissée dans les roches volcaniques noires, la palmeraie s’étire le long de l’oued sur 14 km et abrite quatre petits villages de pisé que nous longeons sur une partie. Le paysage est fabuleux, tout le long de l’oued on découvre un grand nombre de cultures maraichères. Puis nous rejoignons Ouarzazate par une autre piste. Les jambes un peu fatiguées mais content de notre promenade.
Au alentours un village berbère connu pour la beauté de sa Kasbah qui a servi de décor pour des films très célèbres tels que Lawrence d’Arabie ou Jésus de Nazareth.
26 février Petite étape d’une cinquantaine de km, sur notre route de nombreuses kasbah et on aperçoit au loin une drôle de lumière. L’explication: une tour du complexe solaire Noor, c’est une centrale solaire thermodynamique, un immense champ de miroirs incurvés, un demi-million répartis sur 480 hectares utilisant les rayons du Soleil pour chauffer un fluide lequel transmet ensuite la chaleur à l'eau pour faire tourner des turbines à vapeur et produire de l'électricité. Image prise sur internet. Nuitée camping Amridil (31°3'1'' - 6°34'35'')
27 février Skoura est une importante palmeraie de 25 km2 c’est l’une des rares palmeraies du pays encore habitée et cultivée avec ses multiples Kasbahs, nous allons à la découverte de cette palmeraie en vélo.
La Kasbah Amridil est une des mieux conservées et entretenues que nous visitons, la visite permet d’admirer les sculptures sur les différents façades, de la terrasse une très belle vue sur l’ensemble de la palmeraie.
28 février Nous prenons la route pour une petite centaine de km en direction des gorges de Dadès avec un arrêt à Kelaât M’Gouna pour se dégourdir un peu les jambes. C’est l’entrée de la vallée des roses, ce n’est malheureusement pas la saison. La région est célèbre pour sa rose, elle est reconnue aux niveau national et international pour son eau, son huile essentielle utilisée par les plus grands parfumeurs.
On continue la route jusqu’à Boulmane puis nous bifurquons vers les gorges de Dadès qui commence dès la sortie de la ville, d’abord la vallée est verdoyante où coule parfois le Dadès, un vert lumineux qui tranche avec les tons rouges foncés des montagnes, encore de beaux paysages, on s’arrête dans un petit camping face à la falaise où les rochers ressemblent à des pattes de singes (??). (31°26’58’’ - 5°58’14’’)
29 février Aujourd’hui c’est une journée randonnée, une descente nous ramène au niveau du Dadès que nous longeons, il y a beaucoup de culture et de plantations d’arbres fruitiers, la végétation profitant de cette eau pour rendre un vert lumineux qui tranche avec les tons rouges foncés des montagnes et collines, qui nous encerclent.
Un sentier nous fait grimper les rochers, la vue est superbe en haut, de l'autre côté on redescend pour atteindre l'endroit le plus resserré au niveau de la rivière.
Le coucher du soleil enflamme les montagnes à 18h50 (nous sommes à 1640m alt.)
1 mars Nous attaquons la suite des gorges en scooter, peu après la kasbah d’Ait Arbi et le village d’Ait Oudinar au pied de la montagne. Les villages s’échelonnent tout au long des rives sinueuses et verdoyantes. Plus loin le dadès s’incruste dans un étroit canyon bordé de falaises pendant que la route escalade la pente par des lacets qui se succèdent pour arriver au col ou un hôtel qui occupent un rocher, nous réserve de très belles vues sur les gorges.
De l’autre coté on redescend pour atteindre le niveau du Dadès, une route étroite, la vallée s’élargit au bord de l’oued il y beaucoup de cultures puis un deuxième col à 2060 m, la haut dans la montagne, la fameuse ‘’Tortue du Dadès’’ une colline qui a été formée par l’érosion de la rivière qui en a fait le tour. Encore émerveillés par ses paysages grandioses, on continue la route aves de superbes paysages de montagne et rentrons dans la vallée des pommes ou nous nous arrêtons pour déjeuner avant de reprendre le chemin du retour.
2 mars Après avoir donné à boire à notre chameau et fait les vidanges nous ressortons des gorges de Dadès pour faire les gorges du Todra qui sont constituées d’une petite rivière et de hautes falaises roses, les gorges se resserrent pour ne former qu’un étroit couloir où la lumière a du mal à passer, nous profitons de l’ombre pour déjeuner dans cet endroit super.
Ensuite débute pour nous un long parcours pour rejoindre le Sud Est, le désert du Sahara, nous traversons un désert noir, plat et un peu monotone en laissant derrière nous ces falaises aux multiples couleurs, le petit ruban blanc glisse rapidement sous nos roues, quelques tentes nomades plantées là au milieu de nulle part, puis nous apercevons les khettaras: une galerie est creusée pour emmener par gravité l’eau dans des zones de culture, tout les 10 à 30m des puits sont creusés pour évacuer la terre lors de la construction et pour l’entretien
en fin d’après midi nous nous installons au camping Karla près d’Erfoud (31°28’53’’ - 4°13’0’’) pour quelques jours de farniente et mettre le blog à jour.
Erfoud est réputé pour ses curieux fossiles marins, les environs sont riches en fossiles variés, à 15 km se trouvent les carrières, l’endroit est couvert de ces pierres qui ressemblent à des tortues, les ateliers taillent toutes sortes d’objets décoratifs à partir des grandes plaques noires de fossiles.
Erfoud est aussi ‘’la capital des dattes’’ elle se situe au milieu de l’Oasis du Tafilalet, c’est l’une des plus grandes palmeraie du Maroc ou plus de 800 000 palmiers produisent de nombreuses variétés de dattes ou nous nous promenons à vélo.
A une trentaine de km Rissani, une belle porte marque l’entrée de la ville de 21 000 habitants, entourée d’une grande palmeraie, c’était l’une des bases des anciennes caravanes qui traversaient le Sahara. Nous nous y arrêtons pour manger …..manger quoi ???? une pizza berbère (viande de boeuf, oignons, herbes aromatique, épices, pâte à pain spécial: La viande et la pâte sont cuits en même temps) c’est délicieux hmm !!!!
Un peu plus loin, le mausolée Moulay Ali Chérif, à l’intérieur un ravissant jardin traditionnel, si on ne peut pas entrer dans la salle des prières, on peut l’admirer de la porte et même prendre en photo. Un petit tour au souk, rien de très particulier.
Un circuit touristique d’une vingtaine de km traverse une partie de la palmeraie, nous traversons quelques villages dont certains paraissant abandonnés, le ksar (village) Oulad Abdelhalim est un des mieux conservés, appartient à la famille royale. A l’exterieur des remparts un puit collectif d’eau potable ouvert deux fois par jour.