Maroc-2023

suite du récit

11 février
Encore des retrouvailles inattendues de camping caristes confinés ensemble il y a trois ans. 

En pleine médina, dans une petite ruelle de Tiznit, dans un cadre très agréable se cache le Riad ‘’le lieu’’  Une magnifique découverte, un resto de charme.

12 février
Jamais deux sans trois, une autre rencontre au bord de l’eau, Claudine et Daniel nos amis suisse. 

Depuis une semaine la météo a changé, un temps très nuageux, beaucoup de vent avec des rafales qui atteignant 80 km/h et font bouger le camping-car. Des grosses goutes de pluie résonnent sur le toit. Les marocains attendent la pluie avec impatience car les pénuries d’eau commencent a les toucher dans leurs propre logement. La pluie est aussi une bonne nouvelle pour les agriculteurs mais pour nous, les touristes sa tombe mal. En discutant avec eux il disent ressentir le changement climatique.

13 février
Nous avons décidé d’aller plus au sud a l’oasis de Tighmert, nous nous installons dans un camping, dans la nuit la pluie a commencer  a tomber, au réveil nous nous sommes retrouvé bloquer par l’eau et la boue, impossible de repartir. Nous sommes 8 camping cars dans le même cas. Après la pluie espérons le beau temps  ‘’INSHALLAH’’ 

Après 3 jours de blocage dans le camping, la pluie c’est calmé et la route d’accès au camping va être dégagée à la marocaine.

Nous en profitons pour sortir et aller au camping Oasis (28°56'42'' 9°56'42'') qui est plus facile d'accès. Pour l’instant l’oasis de Tighmert est isolé par un oued (un cour d’eau) qui a débordé. La météo s’améliore doucement. Cette région n’a pas vu une goutte de pluie depuis quatre ans. 

17 février
Journée couscous dans ce petit camping familiale préparé par Hassan et son épouse, une journée très conviviale entre camping-caristes et un moment riche en échange.

18 février
Nous partons en scooter pour rejoindre le souk aux dromadaires et autres bestiaux de Guelmim, nous avons de la chance nous pouvons passer l’oued.

Dès que nous franchissons la porte nous sommes entouré par la foule, des hommes enrubannés de bleu, des femmes aux voiles multicolores, des touristes, nous traversons la partie supérieure ou sont installés les vendeurs de fruits et légumes 

 Puis nous nous trouvons dans un enclos ou se trouve le souk aux bestiaux, les éleveurs présentent leurs chèvres, leurs moutons, leurs bovins et bien sur leurs dromadaires. Nous demandons le prix: il faut compter environ 10 000 Dhrs (1000 euros) La ville de Guelmim est connue par son marché hebdomadaire et le plus grand marché de dromadaires en Afrique.

Une occupation pour le reste de l’après midi: écosser les petits pois.

 vidéo: le souk aux dromadaires

19 février
Promenade dans l’oasis de Tighmert, une charmante oasis qui compte 650 familles, 11 mosquées et fait 6 km de long et 4 km en largeur et qui a su préserver sa population malgré son approche de la ville de Guelmim.  On a la sensation d’y être seul dans un silence et une tranquillité remarquable,  près de la moitié des parcelles ne sont plus cultivées malgré la présence d’eau, les jeunes gens préférant des métiers moins durs et plus rémunérateurs.

20 février
En scooter nous allons voir la vie dans les ruelles de Guelmim. Il faut être très vigilant, le marocain ne prête aucune attention à ce qui passe devant, derrière ou à côté de lui, au début, ça surprend, et puis on s’y fait, le klaxon règne en maitre absolu.

  vidéo: un apperçu des ruelles de Guelmim

21 février
Nous quittons l’oasis pour nous rendre à Sidi Ifni, les 60 km qui séparent Guelmim de Sidi Ifni ne traversent aucune véritable agglomération mais elle traverse une bande montagneuse de l’Anti-Atlas où poussent les figues de barbarie. Sidi Ifni profite d’un cadre exceptionnel entre océan et montagne. Nous nous installons dans le camping Tamhroucht (29°23’48’’ 10°9’0’’)

22 février
Sidi Ifni est une ancienne enclave espagnole, une petite ville pittoresque nichée sur une falaise qui surplombe l’Atlantique d’une cinquantaine de mètres.

Sidi Ifni, la ville aux accents espagnols attire encore assez peu les touristes étant donné son éloignement

Sa plage s’étend sur des kilomètres de sable fin, c’est un paradis pour les amateurs de surf. L’activité principale de Sidi Ifni est celle de son port de pêche à l’écart de la ville capturant sardines, soles, dorades, thons.

23 février
Une virée à la plage de Legziza a une dizaine de kilomètres, une plage sauvage connue pour ses superbes arches en pierre rouge creusées dans la falaise par les marées. Cette longue étendue de sable est bordée d’une formation rocheuse, la couleur ocre contraste avec le bleu de l’océan. 

On trouve plusieurs cafés et restaurants de plage, on peut même louer des transats et des parasols. Malheureusement, l’une de ces impressionnantes arches s’est effrontée en 2016, à cause de l’érosion.

Le Maroc a perdu l’un de ces beaux symboles touristique. Nous avons eu la chance d’admirer cette arche avant son effondrement en 2015 lors de notre voyage au Maroc.

24 février
Pas loin de notre camping se trouve un petit village très ancien mais toujours habité.

26 février
Dimanche la ville est animée, le grand souk se tient sur l’ancien aéroport, les marchands sont installés, on trouve de grands étalages de légumes tout frais, souvent disposés a même le sol et toutes sortes de stands (de style vide-greniers) où l’on trouve de tout. On y trouve aussi des colliers et pendentifs d’artisanat nomade berbère et autres ….. 

27 février
Dans la banlieue de Sidi Ifni se tient le lundi matin un petit souk traditionnelle, les agriculteurs arrivent dans le village avec des montagnes de fruits et légumes. C’est un vrai plaisir pour les yeux, toutes ses couleurs étalées devant nous. 

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