14 mars On se dirige vers l'oasis de Tiout à une trentaine km de Taroudant; un village berbère au pied de l'Anti-Atlas, tout en long de notre route nous avons croisé des bergers avec leurs troupeaux de chèvres qui grimpaient dans les arganiers lorsqu’il n’y avait plus rien à brouter au sol. C’est une découverte à faire.
On y trouve la fraicheur sous les palmiers, mais aussi la vie des 2000 habitants qui disposent chacun d'une parcelle de terre plus ou moins grande selon la taille de la famille. Ils y cultivent divers légumes mais aussi de la luzerne pour leurs animaux (l'âne est toujours le moyen de locomotion et l'animal de travail pour la plupart d'entre eux), les canaux d'irrigations et la fraicheur de l'oasis permettent de faire pousser plein de choses, il y a aussi des dattes bien sûr.
La balade est rafraîchissante, nous croisons de nombreux Marocains venus pique-niquer à l’abri du soleil. Ils font cela dans les règles de l’art, avec barbecues, tajines et même quelques instruments de musique pour l’ambiance !
Taroudant ville médiévale, surnommée "la petite Marrakech" ses remparts, six kilomètres de murs épais et cent trente tours de garde qui rendaient autrefois la ville imprenable. Il est possible de grimper sur une portion de la muraille, le pittoresque de ses souks, et l'agitation continue dans les petits cafés sous les arcades de la grand Place Assarag. On poursuit notre balade dans les ruelles de la médina.
15 mars Ce matin nous reprenons la route en direction de Marrakech, nous commençons notre remontée car nous arrivons à notre fin de séjour au Maroc, Nous avons des impératifs, les bas coté de l'autoroute sont fleuris, des genêts étalent leurs boutons jaunes, des moutons y passent tranquillement sous la surveillance du berger, étonnant … c’est le Maroc. Nous traversons de beaux paysages, sur les reliefs encore de la neige, les couleurs du paysage changent tout au long.
Nous nous installons au camping le relais de Marrakech, camping ou nous étions confinés durant le covid (31°42’27’’ 7°59’20’’)
16 mars
De loin on aperçoit le minaret de la Koutoubia (69m de haut) et nous voilà à Marrakech. Nous allons dans un petit paradis au coeur de Marrakech le jardin exotique Majorelle, arrivée devant, impossible d’avoir un billet d’entrée il faut dorénavant réserver les billets par internet, c’est complet pour la journée. Dommage mais cela n’est pas grave nous l’avons visité en 2019
Nous allons maintenant place Jemaa El Fna, nous sommes tout de suite dans l’ambiance, les calèches attendent les touristes, les porteurs d’eau et les charmeurs de serpent nous abordent pour la photos, d’autres proposent des oranges pressées ou des fruits secs, Tout autour de la place des restaurants et leurs terrasses avec vue panoramique. Il est difficile de prendre une photos sans se faire interpeller pour payer la prise de vue.
Nous rentrons dans les souks de la médina qui sont de véritables labyrinthes aves des échoppes et des ateliers artisanaux, il y a beaucoup beaucoup de "rabatteurs" Nous flânons dans une partir de ces ruelles ou cela grouille de tous les côtés, de bruit, de charrettes tirées par des ânes, de moteurs…
Nous découvrons le souks des tanneurs et des teinturiers, les méthodes anciennes par lesquelles on transforme les peaux d’animaux en cuir souple sont toujours d’actualitée. Les peaux sont étendues au soleil sur de la paille près des cuves à teintures.
A midi nous prenons place à la terrasse d’un des restaurants donnant sur la place afin de profiter de l’animation et de ses couleurs
7 mars
Nous rejoignons Kenitra par l’autoroute, nous roulons à une bonne vitesse, le paysage est desséché, au fur et à mesure que l’on avance la végétation est de plus en plus verte. Au milieu du vert des près une plantation des bulbes de crocus à safran attire notre regard avec sa couleur violine, les accotement sont fleuris, c’est le printemps …
18 mars
Un tout petit aperçu de la ville de Kénitra et nous voilà dans une rue ou une foule dense se presse au milieu des camelots, difficile de se faire un passage tant il y a du monde. On y trouve des fruits secs, des petits gâteaux pour le dessert et de quoi grignoter pour l’apéro.
Plus loin, un rémouleur ambulant qui aiguise sur une meule un outil tranchant, c’est avec la force du pied qu’il fait tourner la meule.
Sur le trottoir de belles compositions florales, une grande variété de cadeaux floraux, des fleurs de différentes natures et couleurs.
L’immeuble aux couleurs vives est une école, il se démarque des autres maisons couleur ocre.
20 mars Nous flânons dans les ruelles, le spectacle est toujours coloré et original, pour les fruits et légumes il y a le choix, c’est toujours aussi folklorique et nous en profitons pour nous approvisionner.
Le marchand de fraise demande a être photographier, on se laisse tenter pour un dessert et surtout pour faire de la confiture, reste a trouver des bocaux ?
Dans une des ruelles nous tombons sur un drôle d’atelier ou l’on fabrique des galons fantaisies pour la décoration et la couture.
Nous voilà chargés comme des mulets, retour au camping pour la préparation de la confiture aux fraises.
21 mars Après avoir fait les services au Campingcar nous quittons Kenitra pour la destination de Chefchaouen. Sur la route il faut être prudent, il suffit de regarder les différents panneaux qu’on a croisé.
Arrivé à Chefchaouen, surprise, nous ne pouvons pas accéder à la ville, des travaux sont en cours. Il y a une déviation mais avec la remorque c’est impossible. La ville est réputée pour les bâtiments remarquables de différents ton de bleu qui reflète la lumière du soleil, gardant l’intérieur des maisons au frais, mais aussi il éloigne les moustiques.
Nous continuons notre route, puis apparait Tétouan au pied des montagnes du Rif, de nombreux nids de cigognes sont sur les pylônes électriques. Un arrêt au Marjane pour dépenser nos derniers dirhams avant de passer la frontière encore ce soir.
A 19h15 nous voilà au poste de douane pour les papiers du véhicule, les formalités de douane sans problème, contrôle des soutes du CC et de la remorque pour s’assurer qu’il n’y a pas de clandestin, un chien renifleur rentre dans le CC et fait son travail, pas de problème. A 20h25 un dernier contrôle et nous sommes sur le territoire Espagnole. Nous nous rabattons sur le parking au bord de la mer pour passer la nuit. (35°52’49’’ 5°19’36’’)
22 mars Nous allons vers le port, à 12h00 nous entrons dans les entrailles de la bête, à 13h40 nous sortons de l'espace portuaire et prenons la direction de la France en longeant la côte méditerranéen.