Maroc 2025
26 février
Entourée d’un cirque de montagnes de granit rose aux formes étranges et fascinantes. Une randonnée dans cette région qui est très rocheuse, les couleurs et les formes sont très variées et l'imagination ne nous a pas manqué pour trouver des ressemblances, nous traversons une étendue composée d'un grand chaos de rochers. On peut distinguer la Tête du Lion juste au dessus des habitations.
Ensuite, nous sommes retournés en ville pour faire le souk du mercredi, nous n’avons rien acheté de spécial à part pour faire à manger. Quelle animation dans les rues et surtout le long de l'oued, asséché, où les commerçants d'un jour se sont installés, on marchande, on choisit ses fruits ou sa casserole. Les femmes portent leur magnifique habits traditionnel ourlé de galons.
27 février
A Tafraout la beauté du paysage est incontestable avec ses rochers aux drôles de formes, on peut faire de belles randonnées, nous repérons cette ‘’table’’ tout en haut de la montagne. Avec les plus courageux des amis (ies) nous décidons d’aller y faire des photos.
Vidéo en cours
De retour de notre balade, déjeuner d’un très bon couscous dans une famille marocaine.
2 mars
Une balade en vélo pour une autre curiosité dans cette région qui est très rocheuse, les couleurs et les formes sont très variées et l'imagination ne nous a pas manqué pour trouver des ressemblances, nous traversons une étendue composée d'un grand chaos de rochers dont certains ont été peints par un artiste belge en 1984.
Aujourd’hui dimanche déjeuner au restaurant pour un e « Seffa Medfouna au poulet » c’est un plat Marocain Sucré-Salé composé de Cheveux d'Ange et de Poulet, décoré avec des Amandes, des Raisins Secs et de la cannelle
4 mars
En scooter nous grimpons a un village perché environ 1400 m d’altitude, la piste s’élève en lacets avec des vues sensationnelles sur la vallée d’Ammeln.
La route débouche finalement sur le village de Tagdicht de taille assez importante et bien loin d’être abandonné, il repose tranquillement accroché au flan de la montagne, nous allons a la découverte de ce village, les touristes n’ont pas l’air de venir nombreux ici ! Nous recevons des salutations chaleureuses de la part des quelques habitants.
Repas tiré du sac dans un cadre agréable.
5 mars
A une trentaine de km de Tafraout un petit bijou. Au milieu d’un paysage sec et rocailleux apparait tout à coup un palmier, puis deux, puis cent! Il s’agit des gorges d’Aït Mansour, un canyon de roche abritant une surprenante oasis.
Nous roulons dans les gorges sur une dizaine de km et débouchons au milieu de belles montagnes striées.
Pour éviter de faire l’aller-retour par le même chemin nous empruntons un itinéraire passant de très jolis paysage mais une grande partie de la route est une piste entourée de falaise rougeoyantes sous le soleil, super paysages variés.
Déjeuner a l’auberge Sahnoun guesthouse un restaurant dans un endroit incroyable et magnifique et reposant,
6 mars
Un dernier au revoir à tous nos amies, nous quittons ce décor de granit rose pour se diriger vers Tata
Nous roulons maintenant sur cette petite route dans un décor minéral, puis nous surplombons des canyons plissés et profonds
Tous les virages nous découvrons des décors merveilleux, on fait de nombreux arrêts (nous n'avons pas croisé une seule voiture sur cet itinéraire d’une centaine de kilomètre)
Toujours des plissements pittoresques aux couleurs changeantes puis la vallée s'élargit avec quelques palmeraie et cultures.
Nous rencontrons des dromadaires sur notre route et au courant de l’après midi nous voilà àTata et nous nous installons au camping les palmiers pour quelques jours (29°45’8’’ - 7°58’29’’)
7 mars
Nous prenons le temps de se balader en vélo à travers de la palmeraie, et découvrons leur système de canalisation traditionnel, la palmeraie est traversée par de nombreux canaux d’irrigation. Un bassin de rétention permet de stocker l’eau la nuit.
Tous les jours un gardien comptabilise la quantité d’eau achetée par les cultivateurs. Une personne ouvre et ferme les canaux d’irrigation à la demande du gardien. Amusant ! Pour seul bruit, le bruissement des palmes, le chant des oiseau et le clapotis de l’eau qui coule dans les petits canaux
8 mars
Aujourd'hui c'est le jour du grand souk, se sont les marchés où les populations rurales trouvent tout ce dont elles ont besoin. Les gens y viennent généralement pour s’approvisionner mais ils y écoulent également les surplus de leur modeste production.
Nous marchons lentement dans ce brouhaha en regardant les étales même si nous n'avons pas besoin des articles exposés. Nous achetons encore des fruits et légumes, nous croisons des européens qui comme nous, viennent pour profiter de cette ambiance.
9 mars
Nous partons en vélo jusqu’aux Grottes de Messalites situées à 7 kilomètres au Nord de Tata. Il a fallu des milliers d’années aux mains de la nature pour façonner les grottes qui offrent aujourd’hui des salles creusées dans la roche volcanique et faisant le refuge des aventuriers et des amoureux de la nature.
11 mars
Entourée d'oasis peuplées de palmiers, la ville de Tata avec son paysage verdoyant implantée au coeur d'une superbe oasis alimentée par les oueds venant de l'Anti-Atlas
On ne peut pas dire que ce soit une belle ville, mais ses façades roses et ses arcades, ses nombreux commerçants et ses habitants ultra sympas et polis, lui donnent un véritable charme.
La ville est toujours aussi animée. Les gens, les mobylettes, les vélos, les voitures, les charrettes, tout ce petit monde se mélange, s'agite, se croise ou … s'évite … !!! Comme partout, on vend des fruits et des légumes. La ville rose peut parfois atteindre des températures très élevées. Les femmes sont en tenues berbères, en bleu indigo et noir.
12 mars
Après nos service nous quittons la ville rose pour Foum Zguid, une ville au portes du désert. La route est bonne mais il faut faire attention à toutes les éventualités.
A mi-chemin un peu avant Tissint, une grande faille ou nous découvrons le campement Akka N'ait Sidi, un camp auberge dans l'oued, un bivouac marocain avec des tentes bédouines
Plus loin le village de Tissint, un petit village typique avec une vieille médina aux petites ruelles couvertes, il est connu pour ses paysages et plus particulièrement pour ses cascades rares, accompagnées d'eau contenant du sel. Le paysage environnant est magnifique et inclut des palmiers et des collines rocailleuses en arrière-plan.
Nous approchons de Foum Zguid, Nous nous installons au camping Khaïma Park, pas mal de monde. (30°4’47’’ - 6°52’17’’)
13 mars
La palmeraie de Fou Zguid abrite de petites cultures irriguées par un système traditionnel mais malheureusement aujourd’hui la palmeraie est dans un triste état, avant elle offrait une fraicheur agréable lors des journées chaudes
L’ancienne casbah Oum El Hench qui abritait autrefois musulmans et juifs dans ce dédale de ruelles couvertes et de maisons imbriquées. Aujourd’hui elle tombe en ruine
Une rue principale abrite les différentes échoppes ou l’on trouve de tout, de l’épicerie à l’artisanat.
Ce matin un souk bien animé, une partie est réservée aux dattes, jamais vu , il n'y a plus qu'à faire son choix. Toujours un souk haut en couleurs et où les senteurs se mélangent.
Des petites courses puis direction Zagora, après les derniers casbahs et palmiers, il n’y a que du paysage à voir en grand angle, ce sont de très larges vallées désertiques, il n’y a pas grand chose a part des arganiers, les seuls à pouvoir survivre ici.
La route est désertique avec des petites tempêtes de sable sous une bonne chaleur, vive la clim !
Nous arrivons à Zagora et nous nous installons au camping ‘’les jardins de Zagora’’ (30°19’44’’ - 5°49’58’’)
15 mars
Après une journée de repos nous continuons notre périple en direction de M’Hamid avec un arrêt à Tamegroute renommé de sa poterie traditionnelle aux couleurs vertes.
Elle est aussi connue pour ses ruelles souterraines, le ksar de Tamegroute est impressionnant, il est réparti sur trois étages, un premier niveau quasi souterrain… On s’est baladé dans ce labyrinthe très sombre, 1200 familles y habitent.
Nous allons ensuite voir les potiers. Ces poteries à la célèbre couleur verte, sont faits avec l'argile locale et ce sont les sels de manganèse et l'oxyde de cuivre, qui, en chauffant, lui donnent ce vert particulier et très brillant.
En sortant du ksar nous tombons sur un souk très traditionnel, nous avons croisé un seul couple européen, il se sont aussi retrouvé là par hasard
Nous laissons Tamegroute derrière nous parce que le fameux Sahara nous attend ! Après une heure de route, le paysage commence déjà à changer. Autour de nous, il y a de plus en plus de sable. On voit même déjà quelques dunes à gauche et à droite.
On arrive à M’hamid , une petite bourgade authentique aux portes du Sahara, la route National N° 9 s'arrête ! Il faut continuer à pied, à dos de dromadaire ou en 4X4 pour s'enfoncer dans le désert du Sahara. Après 500 m de piste nous atteignons le camping ‘’La Boussole’’ avec une vue exceptionnelle (29°49’43’’ -5°43’58’’)
16 mars
M’hamid est une petite bourgade aux portes du Sahara. ( à 60 km de la frontière Algérienne) Le cœur du village est doté d'une rue principale, animé de plusieurs commerces : alimentation générale, boucherie, primeurs, commerce d'objets souvenirs (bijoux, artisanat local...) mais aussi : cyber-café, pompe à essence, bars, restaurants.
Si la ville ne présente aucun intérêt elle est devenu une zone touristique, notamment le point de départ d’excursions dans le désert, en particulier vers les dunes de l’erg Chegaga, il y a 70 km de piste en 4x4 ou vous êtes secoués pour y accéder.
17 mars
Nous rebroussons chemin jusqu’à Zagora puis nous entrons véritablement dans la vallée du Drâa, ici débutent les immenses palmeraies. Beaucoup de vieilles kasbahs (en terre) qui tombent en ruine car les habitants ont préféré construire à proximité des maisons plus solides.
La route serpente le long de l'oued Drâa qui était le plus long fleuve du Maroc et se jetait dans la mer un peu au sud de Tan Tan, se noie maintenant dans les sables du Sahara au sud de M'Hamid. Ce fleuve magique a donné naissance à l'une des plus belles palmeraies du Maroc, longue de plus de deux cent kilomètres.
Des casbahs se dressent le long du fleuve, certaines sont invisibles éparpillées au cœur de la palmeraie.
Durant 70 km, l’excellente route traverse de magnifiques paysages avant d’arriver à Agdz ou nous trouvons au centre de la ville un PK d’un café restaurant (30°41’39’’ - 6°27’25’’)
18 mars
Agdz est une petite ville située dans la vallée du Draa au Maroc. Elle est réputée pour son emplacement pittoresque au cœur de la vallée du Draa, entourée par des paysages désertiques, des palmeraies et des montagnes. Nous flânons dans la médina et les souks pour acheter des dattes.
Dans l'après midi en vélo nous découvrons les jardins de la palmeraie, le paysage est superbe, les palmiers verts et la terre rouge, avec un grand soleil, un ciel bleu et comme toile de fond la montagne Kissane dont le sommet semble coiffé d’un plat à tagine.
On découvre les astucieux systèmes d’irrigation avec des puits équipes d’anciens moteurs pour soutirer l'eau, il y a de l'eau partout. Un peu plus loin un village de terre quasi-abandonné. Nous dépassons des casbahs aménagées en hôtel.
On rencontre ses habitants qui cultivent sur leurs parcelles figuiers, luzerne et menthe à l’ombre des palmiers mais ils parlent pas beaucoup français on a du mal a s’exprimer. Ils vivent de la culture des dattes, et de l’élevage des chèvres et des moutons.
Après 7 km on tombe sur le ksar de Tannougalt bâti au 16ème siècle, nous allons le visiter avec un guide local. C’est le plus ancien ksar de la vallée du Draa. Le Ksar est comme un village fortifié, qui abritait plusieurs maisons et avait une administration propre. Avant de parvenir au cœur de la casbah on passe par des couloirs très frais et très noirs.
La cour principale est carrée avec 8 colonnes et est éclairée par un puits de lumière décorées de motifs géométriques. Au centre, des tapis et coussins figurent la vie dans cette cour et autour se répartissent les chambres. On monte enfin sur la terrasse ou l’on voit la palmeraie. On apprend beaucoup sur les coutumes des berbères du sud.
Il ne reste plus que 28 familles au village plus 5 étrangers qui reviennent régulièrement en vacances au village.
